Hors concours
La nuit étoilée... de Vincent Van Gogh ( 1889 )
Une nuit sous bonne garde...
A gauche et sur le devant de l’œuvre picturale, un cyprès de Provence, imperturbable vigile, veille sur le village qui s'endort au pied de la montagne.
Le maître à coups de pinceau, de couteau, strie, éclabousse le paysage d'une myriade d'étoiles apparentées à des soleils... Un vent de folie souffle sans relâche sur les quelques maisons encore éclairées...L'arbre peint nous renvoie l'image d'une flamme, il fait partie du spectacle... Pas de lâcher-prise pour l'esprit du peintre, tel un chef d'orchestre armé d'une baguette magique, il enroule les nuages et fait danser les sources lumineuses convergeant à droite, vers l'astre lunaire qui les appelle...On croirait entendre chanter ses étoiles.
Le peintre en pleine symphonie nous livre ses pensées, à tel point qu'il les couche sur sa toile...Conflit avec lui-même ? Oui, nous assistons en direct à l'une de ses tempêtes rongeant le frêle esquif de son âme...Il en faudrait peu pour qu'il brise ses chaînes terrestres...
La nuit terrifie l'artiste qui éprouve le besoin d'illuminer sa voûte sombre, il s'accroche à la vie par le biais de son art, la gamme des bleus employés décline ses nuances, l'homme écorché passe par toutes les phases d'une âme en délire, il fuit et refuse l'inertie, il libère toute sa violence intérieure, pour qu'enfin son angoisse nocturne s'estompe...ce qui lui permettra pour un temps, de renaître à la vie...
La nuit étoilée... de Vincent Van Gogh ( 1889 )
Une nuit sous bonne garde...
A gauche et sur le devant de l’œuvre picturale, un cyprès de Provence, imperturbable vigile, veille sur le village qui s'endort au pied de la montagne.
Le maître à coups de pinceau, de couteau, strie, éclabousse le paysage d'une myriade d'étoiles apparentées à des soleils... Un vent de folie souffle sans relâche sur les quelques maisons encore éclairées...L'arbre peint nous renvoie l'image d'une flamme, il fait partie du spectacle... Pas de lâcher-prise pour l'esprit du peintre, tel un chef d'orchestre armé d'une baguette magique, il enroule les nuages et fait danser les sources lumineuses convergeant à droite, vers l'astre lunaire qui les appelle...On croirait entendre chanter ses étoiles.
Le peintre en pleine symphonie nous livre ses pensées, à tel point qu'il les couche sur sa toile...Conflit avec lui-même ? Oui, nous assistons en direct à l'une de ses tempêtes rongeant le frêle esquif de son âme...Il en faudrait peu pour qu'il brise ses chaînes terrestres...
La nuit terrifie l'artiste qui éprouve le besoin d'illuminer sa voûte sombre, il s'accroche à la vie par le biais de son art, la gamme des bleus employés décline ses nuances, l'homme écorché passe par toutes les phases d'une âme en délire, il fuit et refuse l'inertie, il libère toute sa violence intérieure, pour qu'enfin son angoisse nocturne s'estompe...ce qui lui permettra pour un temps, de renaître à la vie...
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